La figure du journaliste est plus essentielle que jamais », « Le travail de la presse revêt une fonction démocratique essentielle »...
Le 3 janvier 2018, lors des premiers vœux à la presse de son mandat, c'est sans modération qu'Emmanuel Macron exalte la « fonction fondamentale » de la profession, souhaitant à ses hôtes de « pouvoir exercer ce beau métier de journaliste dans l'indépendance et la liberté ».
Six mois plus tard, le 24 juillet, devant tout le gouvernement et un parterre de députés LRM réunis à la Maison de l'Amérique latine, changement de registre :
« Nous avons une presse qui ne cherche plus la vérité. »
Les médias veulent « se muer en pouvoir judiciaire ».
Ils racontent « des fadaises ».
Ne sont-ils pas prêts à « fouler au pied un homme et, avec lui, la République » ?
On croirait du Fillon dans le texte, quand il faisait huer les journalistes au début de ses meetings.
Entre les deux séquences, il y a eu le feuilleton de l'affaire Benalla, avec la mise en... en savoir plus